Mémoire

80ÈME ANNIVERSAIRE DU MASSACRE D'ORADOUR-SUR-GLANE, notre section était présente auprès de la délégation des Cadets de la Défense, professeurs et parents d’élèves du Lycée Professionnel Valère Mathé d’Olonne-sur-Mer

Publié le 10 juin 2024

Invitée officiellement par M. Philippe Lacroix, Maire d’Oradour et le Conseil Municipal, ainsi que par M. Benoît Sadry, Président de l’Association Nationale des Familles des Martyrs, une délégation d’élèves, professeurs et parents d’élèves du lycée Professionnel Valère Mathé s’est rendue le 10 juin 2024 à Oradour-sur-Glane pour participer aux cérémonies du 80e anniversaire du Massacre d’Oradour-sur-Glane.

 

Devant une assistance de plusieurs milliers de personnes, les jeunes garçons et filles Cadets de la Défense faisaient partie du piquet d’honneur des porte-drapeaux qui entouraient les autorités, parmi lesquelles M. Emmanuel Macron, Président de la République et M. Frank-Walter Steinmeier, Président Allemand. 

 

Une belle cérémonie, animée par les enfants et jeunes d’Oradour-sur-Glane ainsi que par les très nombreux jeunes venus de différents pays d’Europe, a précédé les discours officiels. Après des lectures de poèmes, d’extraits du journal de l’institutrice en place à Oradour en juin 1944, le chant « Imagine » de John Lennon, les enfants des écoles ont lu devant une foule recueillie les 643 noms et âges des victimes. 

 

« Les massacres d’Oradour sont de l’ordre de l’impensable, l’indicible, l’imprescriptible ; c’est dans les cendres d’Oradour que nous devons faire renaître notre projet européen et notre volonté de liberté, d’égalité et de fraternité » a déclaré M. Emmanuel Macron. Pour sa part, M. Frank-Walter Steinmeier a tenu – en français – « à exprimer au nom de l’Allemagne sa consternation et son affliction face à ces crimes inconcevables et si cruels perpétrés ici par les Allemands ». 

 

Une gerbe fut déposée par la délégation du lycée et après le déjeuner, elle put bénéficier d’une visite commentée par M. Jean-Michel Ducouret, guide des Musées Nationaux. Cette visite fut l’occasion, au sortir de l’église, de croiser le chanteur Gauvain Sers, natif de Limoges, sous le chêne d’Oradour – cet arbre qui reste aujourd’hui le seul témoin direct du massacre et auquel l’artiste a consacré un poème.

 

Thérèse Charrieau